Alban a grandi en Provence. Très jeune il s’est intéressé à l’élevage. Il a suivi des études agricoles avant de devenir berger salarié. Cela lui a permis de découvrir les différents modes d’élevage dans le sud de la France en montagne ou dans la plaine. Il a choisi de créer son élevage pour pouvoir mettre en pratique ces propres idées. Il a cherché des terres à exploiter et a trouvé en 2009 une exploitation viticole prête à l’accompagner dans son installation en lui mettant à disposition des pâturages.
« Il nous a fallu plusieurs années pour créer notre élevage. En effet il faut d’abord trouver les pâturages pour élever les bêtes. Ensuite on apprend à gérer la ressource herbagère et le cheptel se monte petit à petit. Actuellement nous sommes encore dans une phase de recherche pour optimiser notre système d’élevage. »
Myriam est originaire du sud Ouest. Dès le lycée elle s’oriente vers une formation agricole. Elle découvre d’abord l’élevage des taurillons dans son lycée agricole. Elle poursuit ensuite ses études d’agronomie dans différentes régions de France. C’est au cours de ces études universitaires qu’elle rencontre Alban. Celui-ci lui fait découvrir le milieu des moutons. C’est avec un regard de néo-rurale, qu’elle appréhende la question de la laine dans la production ovine.
« La plupart des exploitations ovines délaissent la production de laine, l’animal est tondu puis la matière est exportée à l’autre bout de la planète. Nous souhaitons nous réapproprier notre production de laine et participer au développement d’une économie de proximité grâce au travail d’artisans français et italiens »